13 décembre 2010

Gneh

Il y a une semaine, j'écrivais dans un courriel à mon ami-NaNo que j'allais, en décembre, pouvoir
«[b]loguer allègrement, sans tenir compte des mots «gaspillés» à le faire». Ben oui, toi!

C'est (entre autres) parce que le lendemain de mon dernier post, je suis tombée sur le blog de Rachelle Gardner et elle répondait à la question "What turns you off in writers' blogs?" Parmi ses réponses se trouvaient les deux éléments suivants:
→ A writer whose blog has irregular and infrequent posts.
→ A blog that is really unfocused and doesn't know what it's about.

Pis je sais ben (et j'imagine que les quelques personnes qui me lisent l'ont aussi réalisé) que 12h26 c'est pas le blog d'une écrivaine, mais je me suis sentie un peu interpellée pareil par ces deux choses-là. Des fois je sais juste plus quoi écrire ici, parce que y'a pas de concept, y'en a jamais eu, c'est toujours ben flou. Ça m'arrive d'écrire des choses de la vraie vie comme sur un blog personnel, mais à d'autres moments j'écris pseudo-vague-littéraire-pas-trop-clair, ou quelque part dans le milieu entre les deux, ou autre chose complètement.

C'est pour ça que j'ai souvent dit à Audrey que je comprends pas pourquoi des gens (qui ne me connaissent pas) lisent 12h26. Quand même, je trouve ça ben smatte que quelques personnes reviennent régulièrement ici, même si j'écris pas pendant dix jours des fois, sans avoir de bonne excuse. Pis j'sais pas pourquoi ça me trouble autant, l'idée du lecteur, ou l'absence de concept, ou le fait de ne pas écrire ici depuis un bout de temps.

Ce post ne sert pas à grand chose et ne règle rien, mais je voulais communiquer que je ne sais plus quoi faire de cet espace-ci et que des fois ça me tenterait d'écrire ailleurs pour voir si j'y suis.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je t'aime

Sara a dit…

Idem, banane.

Amélie a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
taupe a dit…

Dans le pseudo-vague-pas-trop-clair alors, je te lis parce que je suis à la recherche de quelque chose que je ne retrouve pas dans mon univers et qui existe quelque part entre tes lignes… Un fake d’ interlocuteur subtil… Te lire me permet de te découvrir et ça brise mon angoisse d’isolement.