31 janvier 2011

Ici on ne parle pas de monokini.

J'ai toujours été jalouse des gens qui publiaient les drôles de mots clés par lesquels des visiteurs étaient aboutis sur leur blogue, mais j'ai jamais rien vu de si marrant dans les recherches qui m'amènent du traffic...

Sauf qu'aujourd'hui, je suis tombée sur ceci: «comment sont vetu les femmes sur les plages de punta cana»! J'avoue que j'étais assez fière merci et j'ai trouvé que c'était digne de mention.

Ok, c'est pas tant un vrai post de ma part, mais je ne serai plus en bas des blogroll, lalala.

Si vous lisez ceci et que vous n'arrivez plus à vous souvenir pourquoi vous avez un jour choisi de commencer à suivre ce blogue, vous pouvez vous référer à ce que Clarence L'Inspecteur pense de 12h26 et ça vous convaincra peut-être de ne pas abandonner tout espoir en l'avenir de ce pauvre espace virtuel.

En attendant que ça me tente d'écrire le récit de mes aventures dans le monde de la mode sur les plages de République Dominicaine, qui datent tout de même de l'été 2009, je vais aller jouer à Plants vs Zombies.

18 janvier 2011

«Vas-y, disparais!» répondirent-ils.

J'pense que si on demandait aux gens, ils répondraient que ça leur plairait bien de passer à la télé ou d'être célèbre. Peut-être que c'est lié à la perspective d'être riche, ou au côté glamour qu'on présume relié à cette vie-là. M'enfin, j'ai pas l'intention de pousser cette réflexion très loin, parce que je serai jamais une superstar et je suis loin de vivre sous l'œil impitoyable d'un public. Et justement parce que je suis une nobody, je me demande why the hell j'ai un Twitter. Si je m'écoutais, j'aurais pas plus de douze amis Facebook. Mon Tumblr ne sert qu'à collectionner les choses que je trouve drôles/belles/intéressantes. J'aime avoir un blogue lu par peu de gens. Dans la vraie vie, je ne parle pas très fort, ni à trop de monde en même temps. Et malgré ça, malgré le peu d'attention que j'attire en général sur ma personne, je trouve que c'est trop, et je me dis que je serais donc bien meilleure à tant de choses si personne ne me regardait...

16 janvier 2011

À toi, et à toi aussi, qui ne lira jamais ceci.

Je ne cherche pas réponse à mes questions, je réfléchis seulement à haute voix - par écrit - parce que si je parlais pour vrai, il n'y aurait personne pour m'entendre. Je ne suis pas un cas de je me sens si seule dans cette foule; il n'y a que moi ici en ce moment, c'est tout.

Je pensais à l'amitié et aux dates d'expiration. Après combien de temps, après combien de jours, semaines, mois, années de silence peut-on considérer qu'une personne n'est plus une amie, mais une simple connaissance? Jusqu'où les bons souvenirs peuvent-ils justifier qu'on repousse au loin le moment où l'on considérera les ponts assurément coupés? Au même titre, quand est-ce qu'un collègue devient plus qu'une présence imposée par un lieu de travail ou d'études?

J'ai du mal à apposer des étiquettes à certaines relations interpersonnelles, et j'en connais quelques uns qui me diraient au diable les catégories, les compartiments et les Tupperware tant qu'à y être, mais ça devient parfois difficile de dépêtrer tous ces liens tissés.

Nous sommes amis, mais je n'ose pas te parler d'un certain sujet lié intimement à la personne que tu es, parce que je refuse d'être la méchante. J'ai peur de briser ce que nous avons sous prétexte que je crois savoir mieux que toi ce dont tu as besoin.

Tu me manques, mais nos vies se ressemblent si peu, j'ai l'impression de ne rien savoir de cet univers inconnu dans lequel tu te débrouilles si bien. Je n'ai rien à t'apporter alors je garde mes distances.

Je crois que si on se rencontrait aujourd'hui, on ne s'entendrait pas particulièrement bien. On se verrait peut-être de temps à autres, avec d'autres gens, sans plus.

Toi, au contraire, je t'apprécierais sans doute mieux si nos chemins se croisaient sans le bagage de ces années où l'on se connaissait à distance seulement, sans échanger autre chose que des banalités.

Et toi...je ne saurais pas quoi te dire, si on se voyait. J'ai toujours détesté la question quoi de neuf? parce qu'après un temps plutôt court, la réponse devient inévitablement tout, tout est neuf, le quotidien change, les habitudes aussi. Qu'est-ce qui nous retient encore? Les souvenirs, les moments passés à rire, à boire, à parler comme si on allait avoir des choses à se dire jusqu'à la fin de nos vieux jours?

J'ai l'impression que si je faisais moins d'efforts pour maintenir notre amitié, tu n'en ferais pas non plus.

Je te prends un peu trop pour acquis. Je ne devrais pas, parce que tu m'apportes beaucoup, probablement plus que tu ne le penses.

On ne se voit pas très souvent, mais tu m'écoutes toujours attentivement, et malgré des hauts et des bas et certaines périodes creuses, j'espère que tu sais que je suis toujours là. Tu me donnes toujours l'impression de croire en mes capacités et ta confiance m'est précieuse.

Tout ça pour dire que je ne sais pas toujours, ou toujours pas, où me situer par rapport à toi, ni à toi, ou toi. De toute manière, je suis toute seule ici. Ce n'est pas comme ça qu'on obtient des réponses à ses questions, n'est-ce pas?

12 janvier 2011

Procrastiner vraiment beaucoup

Il y a une heure environ, j'écrivais sur Twitter: «Tsé quand toutes les tâches de la journée te tentent pas en partant, tu commences par quoi? Le pire ou le moins pire? Hmm...»

Depuis, j'ai pris ma douche. J'ai déjeuné. J'ai pitché une chose de plastique à mon chat. J'ai parlé à ma coloc du nouveau show de docteurs avec Caroline Dhavernas dedans, pis le gars qui fait Matt dans Friday Night Lights.

Là, j'en suis à bloguer ce que je tweet. Parce que je suis en congé et je dois faire les trucs que je n'ai pas le temps de faire le reste de la semaine. Sauf que ça me tente seulement de regarder Mad Men en pyjama, ou de continuer à faire un truc super difficile dans un jeu de DS, ou de regarder plein de photos de robes de bal, ou de faire le ménage de mon coffre à maquillage, ou de finir de lire l'histoire de Lauren Myracle dans Let It Snow.

Faque je vais aller écrire un courriel plate. Parce que finalement j'ai décidé de commencer par ce qui me tentait vraiment fucking pas.

06 janvier 2011

La fois où on cuisinait!

Hier, on essayait de se souvenir d'où c'était sorti, l'idée de faire des cupcakes. Il me semble que c'est Audrey qui en a parlé pendant qu'on était au Salon du Livre, en novembre. En tout cas, hier, on a risqué nos vies dans les rues et stationnements de Trois-Rivières pour se procurer les éléments (et aliments) nécessaires pour la confection de petits gâteaux.

Personnellement, j'ai trouvé l'ensemble de l'expérience très satisfaisante (une fois qu'on a été dans la sécurité de mon appartement, parce que vraiment, les gens et les voitures, ouf). Beaucoup de succès pour très peu d'échecs!

Je suis une piètre photographe, et c'est pas demain matin que Midi vingt-six deviendra un blogue de recettes, mais je me permets tout de même d'exposer ce que j'ai capturé de nos créations culinaires. (Prenez note que dans la vie, je ne cuisine pas. J'avais même pas de farine à la maison, hrm. Et on n'avait ni l'une ni l'autre déjà décoré quoi que ce soit en utilisant des douilles de pâtisserie, alors soyez indulgents.)

L'ensemble:



Les miens:



Ceux d'Audrey:



Faque c'est ça. On lâche l'université et on devient pâtissières, c'est le plan. Parce qu'ils sont ben bons, nos cupcakes, je vous jure.

Mais là j'en mettrai pas plus que ça, des plans pour que la semaine prochaine il nous prenne l'envie de commencer à faire du scrapbooking...!

04 janvier 2011

de l'inévitable autosabotage

tu as les mains d'un jeune garçon et le visage d'un ange.
je ne sais que faire de toi et de ton existence.

tu me donnes l'impression qu'il faudrait que je sois plus gentille avec toi, et avec les autres aussi, mais j'ai surtout envie de te corrompre, de te salir, de voir si j'arriverai à te faire repousser tes limites. tu me forces à faire face à ce désir maladif que j'ai de vouloir crochir ce qui est beau, de ruiner tes paroles, de détruire ce que tu projettes.

secrètement, je souhaites que tu sois assez patient pour rester jusqu'à ce que j'aie terminé de parler mal et de cracher par terre. et là, peut-être, je me pencherais pour ramasser un papier qui traîne sur le trottoir, dans le but de le recycler. j'arriverais à complimenter ta mère sur sa recette de poivrons farcis au lieu de trôner à table comme une vieille statue. j'offrirais à Suzanne de la reconduire chez elle plutôt que de la laisser prendre un taxi.

et puis je sentirais tes grands yeux trop bleus posés sur moi. tu serais fier, fier comme un papa qui regarde son enfant graduer de la maternelle. tu serais tout content de voir que j'ai franchi une étape, mais je saurais, je sais déjà que j'aurais dû faire tout ça par moi-même, mais qu'il m'en reste encore tellement à accomplir.

je ne voudrais plus de ta tolérance ni de ta voix qui ne crie jamais, ni être ton plus récent projet. tu m'en voudrais de me/te/nous réduire à ça, mais je le dirais quand même, pour que tu te fâches et que tu écorches un peu les jointures de tes mains trop lisses. je mangerais de la viande devant toi et je boirais trois, quatre, sept verres de trop, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus de me voir dans un tel état.

enfin, quand tu aurais quitté, je ne pleurerais pas; je m'endormirais sur le tapis du salon, entourée de dizaines de chandelles allumées, drama queen, en m'imaginant dans un film.

02 janvier 2011

2011

J'ai pris des résolutions. Un peu. Genre, des choses que j'aimerais faire, je pense, en tout cas, qui seraient mieux, qui feraient en sorte que moi, je sois mieux. Et ça sert à rien de les écrire, c'est pas comme si quelqu'un allait me les remettre sur le nez dans un an, mais bon. C'est pour me souvenir de ce que je voulais, à ce moment-ci. J'ai la mémoire moins longue que ce que je me plais à croire. C'était quoi donc, le film avec une petite fille et au début plein d'adultes meurent autour d'une table, empoisonnés? Je pensais que c'était Le Jardin Secret, mais ça l'air que non; ma coloc l'écoute et elle dit qu'au début c'est un tremblement de terre.

En tout cas. En 2011, je voudrais:

Dormir plus.
Être plus sociable.
Perdre moins de temps sur Internet.
M'occuper un peu plus de mon chat.
Entretenir un agenda (et pas seulement pour la forme).
Communiquer davantage avec les gens, mes amis, ma famille.
Être moins dernière minute, dans tout, pour supprimer le sentiment d'être coincée/obligée.
Me donner la peine de bien faire les choses.
Get better, globalement.