02 décembre 2010

Fin de NaNoWriMo 2010

Hier, je suis allée chez le chiro, pour la millième fois depuis l'Halloween, cette journée fatidique où je me suis brisé le dos encore plus que d'habitude. Ça fait dix ans que je vais chez le chiro parce que je suis grande, mais surtout parce que j'ai grandi ben vite, faque des fois mon dos comprend pas trop comment vivre pis il a un petit peu besoin d'aide. Bref, mon chiro, il me connaît depuis longtemps, et avant ça il connaissait ma mère, et il connait aussi ma tante et mon père et mon grand-père, celui que moi-même je n'ai pas connu. Pis on a le même nom de famille, mais ça n'a rien à voir avec notre sang.

Tout ça pour dire que malgré tout, pendant plusieurs années, j'avais pas grand-chose à lui raconter pendant mes rendez-vous. Des fois je suis un peu malaisante socialement parlant, mais depuis un an (ou peut-être un peu moins, genre dix mois) je me suis grandement améliorée dans une discipline très utile quand on travaille dans le service à la clientèle, mais aussi quand on est un humain qui doit fréquenter d'autres humains: le small talk.

Faque hier, pendant que j'avais un peu mal et la face un peu effouarée parce que j'étais étendue sur la chaise/le lit/whatever, je parlais de NaNoWriMo parce que ça s'était terminé la veille, mais surtout parce que je pensais que je lui en avais parlé la fois d'avant. Mais là je me suis retrouvée à devoir lui expliquer toute la patente pis il trouvait ça donc ben l'fun.

«Ça va tu être disponible quelque part, ton histoire? [euh, non] Ça m'intéresserait de lire ça! [ah ouin?] Heille moi j'avais commencé à écrire un conte! [sérieux?] Quand j'étais petit mon grand-père avait des ruches, en campagne, pis c'est quelque chose qui m'a toujours fasciné! Une fois y'avait une petite pomme qui était tombée dans une ruche pis les abeilles l'avaient toute enveloppée d'une genre de cire! Savais-tu que les abeilles, les ouvrières, elles nourrissent la reine avec de la gelée royale? [...] Ben elles font pareil avec les bourdons! Faque les bourdons pourraient devenir des reines si elles leur donnaient plus de gelée...[pourtant me semble qu'ils sont pas trop pareils, les reines pis les bourdons, quand on les regarde?] Ouin mais leur corps se transforme. En tout cas c'était ça l'idée de mon histoire, Wilf le Bourdon. Les ouvrières s'étaient trompées et lui avaient donné trop de gelée faque il était comme mi-mâle mi-femelle [!?!?!].»

Ouin. Faque c'est fini. J'ai écrit 50 191 mots et aucun d'entre eux n'était «bourdon», mais ça n'avait pas l'air de déranger mon chiro (que j'aime beaucoup et qui me fait bien rire avec son enthousiasme).

3 commentaires:

taupe a dit…

J'ai écrit 31000 mots en 2 semaines... Parce que mes mois ont seulement 2 semaines... Je vais terminer avant la fin de l'année, juré... Ce sera mon cadeau de noël à moi de moi!

Sara a dit…

31000 mots en deux semaines, c'est super bon! Moi j'ai été obligée de clancher dans les deux dernières, parce que dans ma première moitié de novembre j'avais écrit juste 14823 mots, hm.

taupe a dit…

Ce qui est dur, c'est pas vraiment d'écrire l'histoire... C'est de résister à la tentation de perdre un temps précieux à relire et peaufiner ce qui est déjà écrit...