«Y'a des jours ça tourne pas rond, c'est comme ça y'a pas de raison, tu connais la chanson...ça ira.»
Y'a des jours où les chansons de pubs de voitures ont raison.
Y'a des jours où, au contraire, on en trouve mille, des raisons pour lesquelles ça ne tourne pas rond.
On s'efforce quand même de rester polie. (parce que c'est plus simple comme ça)
On sourit. (un peu faux, mais qui remarquera?)
On s'éclipse quelques heures pour faire le plein de silence et de calme.
On se sent prisonnière d'une tempête qui n'est pas la nôtre et au coeur de laquelle tout le monde nous oublie.
Le soir venu, on a épuisé tous nos mots.
On voudrait être n'importe où et nulle part à la fois, on ne sait plus comment agir comme d'habitude, on aurait envie de fracasser des bibelots délicats sur tous les murs qui nous piègent.
On rejette la seule main qui nous a été tendue cette journée-là.
On pleure comme une enfant et on s'endort, épuisée, en s'efforçant de respirer normalement.
Le lendemain, y'a un soleil timide qui se pointe.
Les chats ronronnent, y'a du café, on se sent les idées étonnamment claires.
On se trouve ridicule, mais surtout...on ne sait pas trop comment s'excuser.
Y'a des jours où les chansons de pubs de voitures ont raison.
Y'a des jours où, au contraire, on en trouve mille, des raisons pour lesquelles ça ne tourne pas rond.
On s'efforce quand même de rester polie. (parce que c'est plus simple comme ça)
On sourit. (un peu faux, mais qui remarquera?)
On s'éclipse quelques heures pour faire le plein de silence et de calme.
On se sent prisonnière d'une tempête qui n'est pas la nôtre et au coeur de laquelle tout le monde nous oublie.
Le soir venu, on a épuisé tous nos mots.
On voudrait être n'importe où et nulle part à la fois, on ne sait plus comment agir comme d'habitude, on aurait envie de fracasser des bibelots délicats sur tous les murs qui nous piègent.
On rejette la seule main qui nous a été tendue cette journée-là.
On pleure comme une enfant et on s'endort, épuisée, en s'efforçant de respirer normalement.
Le lendemain, y'a un soleil timide qui se pointe.
Les chats ronronnent, y'a du café, on se sent les idées étonnamment claires.
On se trouve ridicule, mais surtout...on ne sait pas trop comment s'excuser.
6 commentaires:
« Mais quel est le noyau du texte? » comme dirait un de ems ancien chargé de cours. Moi je pense que c'est le café.
De toute évidence, le café. On pourrait être tenté de croire que c'est les chats, mais non.
C'était pas un commentaire SCF, là! C'était un vrai commentaire sérieux.
Le café qui accompagne la crise. Le café qui supporte la peine. Le café qui guérit. Le café qui chill. Et le café atour duquel on s'excuse.
J'sais pas, j'ai pas de commentaire littéraire à ajouter à ça. Si j'étais meilleure en noyaux j'écrirais sûrement pas de textes comme ça.
Ha.
Briser des bibelots, je l'ai jamais fait... Mais ça doit être le fun, surtout quand t'es dans un high d'hormones et de désir d'implosion.
J'sais pas, man, s'il faut s'excuser, dans la vie...
J'disais à mon ex que jamais je ne m'excuserais, parce que si momentanément, j'avais dit quelque chose, c'est qu'au fond, je le pensais.
Voilà pourquoi il faut dire ce que l'on pense, sans craindre de devoir s'excuser.
Quand on est honnête envers soi-même, on n'a pas d'excuse à faire. Sinon c't'à nous, qu'on ment.
Même quand on se sent pain pis qu'on s'beurre la face de mascara-pas-waterproof.
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