Je suis assise dans un fauteuil de cuir brun, les mains croisées derrière la tête. À ton entrée dans la pièce, j'évite de te regarder. Attends-tu une réponse de ma part? Je t'avoue de but en blanc ne pas t'avoir écouté. Je n'ai rien de plus à t'offrir; j'ai l'intention de rester de marbre jusqu'à ce que tu bouges.
Pas un mot. Tu berces mon visage entre tes mains jusqu'à me laisser croire qu'elles ont été moulées le long de mes joues. Je n'ose toujours pas permettre à tes yeux de plonger dans les miens, par peur de ce que tu risques d'y voir. Ton contact prolongé me malaise l'intérieur; je tourne la tête brusquement.
Tu laisses tomber sur le sol mon visage de porcelaine. Il n'est pas cassé, mais fêlé un peu, sur le côté, là où il se fondait à ma mâchoire. On remarque facilement qu'il s'agit d'une façade.
Merci, merci merci merci.
Pas un mot. Tu berces mon visage entre tes mains jusqu'à me laisser croire qu'elles ont été moulées le long de mes joues. Je n'ose toujours pas permettre à tes yeux de plonger dans les miens, par peur de ce que tu risques d'y voir. Ton contact prolongé me malaise l'intérieur; je tourne la tête brusquement.
Tu laisses tomber sur le sol mon visage de porcelaine. Il n'est pas cassé, mais fêlé un peu, sur le côté, là où il se fondait à ma mâchoire. On remarque facilement qu'il s'agit d'une façade.
Merci, merci merci merci.
1 commentaire:
Hello!
Je découvre ton blog avec grand plaisir! Tres belle écriture!
A tres bientôt
Marie
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