07 mai 2009

Easy girl

Changer d'air, de ville, de vie, pour pas longtemps, juste assez pour respirer à fond et rigoler pour les mêmes raisons que d'habitude, juste ailleurs.

Pas besoin de voler en première classe. Conduire en m'empêchant de cogner de trop gros clous, jouer au Nintendo deux minutes dans un local surchargé d'objets hétéroclites, me faire jouer dans les cheveux spontanément (parce qu'ils sont longs et qu'ils sentent bon!), se balader dans Montréal en Corolla feat. Coconut Records, commander de la salade qui goûte l'été, découvrir les suces les plus horrifiantes ever, boire, texter, porter des toasts aux choses absurdes de la vie (Mulan et Pocahontas dans un bain tourbillon), rigoler devant des cartoons absurdes, boire some more, aller récupérer ce gars-là qui me donne enfin un petit pirate venu de France, maman qui console bébé qui pleure incessamment, dormir (un peu) sur le fameux futon orange, réveiller ce gars-là pour qu'il me voit manger des fraises, jouer longtemps avec bébé et une grenouille élastico-caoutchouteuse en faisant des bruits ridicules.

C'est seulement une petite tranche de vraie vie, fallait être là et j'y étais; ça m'a fait sourire.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Ah le fameux futon orange... on a dormi dans le même, juste pas en même temps :)

Anne a dit…

Ah j't'aime. C'est quand tu veux!