08 octobre 2008

Migraine.

C'est une de ces journées-là où on n'a envie d'être nulle part. On crierait après tout le monde si on avait l'énergie d'encaisser leur réaction. On veut juste lire la petite nouvelle qui parle de chats, mais les autres aiment nos boucles d'oreilles, notre eyeliner, nos dessins de scie mécanique et on se sent concernée par la révolution qui gronde contre le mardi. On finit par s'inclure et se laisser toucher le bras, on suggère des réponses et on réalise avec étonnement que la migraine s'est adoucie.

2 commentaires:

Audrey a dit…

Des fois, on en vient presque à sourire, malgré soi.

Henri Letham a dit…

C'est ce sentiment qu'on a quand la notion de temps ne semble plus exister. Ou, au contraire, qu'elle semble trop présente et qu'elle pèse lourdement sur nos carcasses.

Quand on souhaite s'enfouir dans une mer de couvertes chaudes et ne pas se soucier du réveil. Ou si l'on va un jour s'éveiller.

J'aime ton échapatoir virtuel. C'est plaisant à lire.