18 avril 2011

Dix-huit avril

L'autre jour je parlais de Facebook avec une connaissance et elle avait l'air donc ben outrée que je dise que j'avais supprimé plein d'amis, comme si ça se faisait pas, faire du ménage là-dedans, comme si ça voulait dire que je deletais des gens de ma vraie vie. Voyons donc! Qui veut vraiment savoir ce que plusieurs centaines de vagues connaissances sentent le besoin de partager publiquement au quotidien? Encore ce matin, je viens de lire les progrès de la fille d'une collègue par rapport aux couches versus le petit pot. Sur une échelle de un à dix, est-ce qu'on se risque à évaluer combien ça se rapproche de mes intérêts?

Il m'est arrivé de me moquer gentiment d'une amie qui approchait les mille amis Facebook en lui disant que rendu là, elle devrait avoir une page officielle que les gens pourraient liker, tsé. Mais bon, elle avait quand même des raisons plus valables que moi d'avoir plein d'amis comme ça, et depuis elle a entrepris un ménage elle aussi.

Sauf que ce soir je m'avoue coupable d'avoir publié un statut relié au hockey, parce que mes colocs aiment regarder les séries et c'est un bon prétexte pour manger de la pizza, boire de la bière et laisser tomber notre féminité le temps d'un lundi soir.

Faque j'écoute pas attentivement la partie, je fais du mutlitasking d'écrans télé-ordi-cell, mais en tant que jeune fille facilement amusée, je souris chaque fois que les commentateurs mentionnent Marchand. Tsé, BRAD.

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