J'ai passé les étés de mon enfance et du début de mon adolescence au bord du lac Saint-Pierre. La famille élargie de ma mère y possédait un terrain sur lequel on retrouvait deux chalets: le nôtre (ma grand-mère, ma mère et ses deux sœurs) et celui des tantines (les sœurs de feu mon grand-père). Il y avait aussi une roulotte/maison mobile qui appartenait à la veuve du frère de ce même grand-père.
On faisait des feux sur la plage, on jouait sur le bord du ruisseau, on construisait des camps (souvent avec mon frère et mon petit cousin), on ramassait des coquillages, on se prenait pour les Joyeux Naufragés et on essayait de ne pas courir dans des patchs d'herbe à puce. Une fois, mon frère s'est fait piquer par une guêpe juste sous l'œil, c'était très dramatique.
On n'y allait pas l'hiver et quand on y retournait pour les premières fois, au printemps, l'eau du ruisseau était trop haute et trop froide pour qu'on puisse le traverser. Une fois en faisant le ménage, on a trouvé une chauve-souris noyée dans la toilette. Une autre année, une chauve-souris s'était glissée entre une fenêtre et sa moustiquaire et elle était morte là, accrochée, coincée, les ailes déployées. Y'a aussi une histoire légendaire dans ma famille, ça implique une chauve-souris, un manteau de foyer et des castagnettes, mais c'était avant mon temps et les détails demeurent assez flous, je ne me risquerai donc pas à la raconter.
Mon anecdote de chauve-souris la plus récente, c'était l'été dernier, quand je suis allée à Champlain avec ma coloc et ses amies pour regarder les Perséïdes. On était couchées sur le terrain de baseball et chaque fois qu'une chauve-souris volait au-dessus de nous, on réagissait de manière trop enthousiaste, confondant tout signe d'activité dans le ciel nocturne pour une étoile filante.
Mon anecdote de chauve-souris préférée, par contre, c'est la fois où une chauve-souris dormait sur un fauteuil dans le chalet. En fait, je présume qu'elle dormait. Elle n'était pas morte, en tout cas, et elle ne bougeait pas. Ma mère a pris le coussin sur lequel se trouvait la petite bête et elle l'a propulsée dehors, en plein soleil d'après-midi, dans un moment très très «vole petit oiseau dont j'ai réparé l'aile cassée et à qui je rends sa liberté». M'enfin, c'est comme ça que je choisis de m'en rappeler.
On faisait des feux sur la plage, on jouait sur le bord du ruisseau, on construisait des camps (souvent avec mon frère et mon petit cousin), on ramassait des coquillages, on se prenait pour les Joyeux Naufragés et on essayait de ne pas courir dans des patchs d'herbe à puce. Une fois, mon frère s'est fait piquer par une guêpe juste sous l'œil, c'était très dramatique.
On n'y allait pas l'hiver et quand on y retournait pour les premières fois, au printemps, l'eau du ruisseau était trop haute et trop froide pour qu'on puisse le traverser. Une fois en faisant le ménage, on a trouvé une chauve-souris noyée dans la toilette. Une autre année, une chauve-souris s'était glissée entre une fenêtre et sa moustiquaire et elle était morte là, accrochée, coincée, les ailes déployées. Y'a aussi une histoire légendaire dans ma famille, ça implique une chauve-souris, un manteau de foyer et des castagnettes, mais c'était avant mon temps et les détails demeurent assez flous, je ne me risquerai donc pas à la raconter.
Mon anecdote de chauve-souris la plus récente, c'était l'été dernier, quand je suis allée à Champlain avec ma coloc et ses amies pour regarder les Perséïdes. On était couchées sur le terrain de baseball et chaque fois qu'une chauve-souris volait au-dessus de nous, on réagissait de manière trop enthousiaste, confondant tout signe d'activité dans le ciel nocturne pour une étoile filante.
Mon anecdote de chauve-souris préférée, par contre, c'est la fois où une chauve-souris dormait sur un fauteuil dans le chalet. En fait, je présume qu'elle dormait. Elle n'était pas morte, en tout cas, et elle ne bougeait pas. Ma mère a pris le coussin sur lequel se trouvait la petite bête et elle l'a propulsée dehors, en plein soleil d'après-midi, dans un moment très très «vole petit oiseau dont j'ai réparé l'aile cassée et à qui je rends sa liberté». M'enfin, c'est comme ça que je choisis de m'en rappeler.
5 commentaires:
Si tu acceptes de te renseigner sur cette légende de chauve-souris, manteau de foyer et de castagnettes... Au moins d'en faire une histoire! Je te raconterai ce qu'on fricotait avec les chauve-souris, mon frère, mon cousin et moi, sur le toît de la maison de grand-papa, au mois d'août, avec une raquette de tennis, une lampe de poche, et une poche de jute...
Pris à mains nues une chauve- souris...je ne peux même pas te raconter ,tant d'années ont passé et j'en ai encore la chair de poule!
@taupe: Oh boy. Ça sonne violent m'semble, ton combo d'éléments!
@manouche: Aw, mais pourtant! Si j'étais sûre de pas attraper la rage, j'aimerais ça toucher une chauve-souris.
Je ne sais pas ilest passé où, le post "Vraiment très tl;dr" mais moi je l'ai lu et je voulais juste dire que je me suis reconnu dans une tonne de trucs et pis ben, j'sais pas, ça fait du bien des fois de pouvoir se dire qu'on est pas tout seul de même.
Je l'ai mis ici: http://midivingtsix.blogspot.com/
C'est un endroit pour les choses tl;dr ou pour quand ça me tente de continuer à faire des bulletpoints ou n'importe quoi. Thanks, bro. <3
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