10 mai 2010

Ville sage, sur un petit nuage

C'est donc ben long faire changer un maudit pare-brise, coudonc. J'avais apporté plein d'amusement faque je jouais avec ma DS pis j'étais dans ma bulle de fille pas réveillée. Ça me dérangeait pas tant que ça d'attendre jusqu'à temps qu'arrive un autre client, qui se trouve à être un ancien collègue de travail. Allô, bec, bec, ça va, blablabli-di-bli-bla, pis euh, ouin, malaise, on est dans la même salle de poireautage, mais on n'a pas tant de choses à se dire que ça. Déjà que j'étais un peu gênée de lui parler avec ma DS dans les mains quand il est entré, j'ai pas osé la sortir par la suite. J'ai lu un peu le livre que j'avais dans mon sac à ce moment-là (Paper Towns de John Green (parce que j'avais oublié Escorte de Mélodie Nelson à la maison))...Bref, c'était une situation un peu pain.

En partant de chez Duro j'étais toute déboussolée de 1) voir super clair à travers le pare-brise neuf et pas craqué pis 2) d'avoir à réarranger mon rétroviseur et mon siège. Je suis grande pis ça l'air que c'est toujours des nains aux jambes de 2cm qui ont à déplacer ma voiture, ça fuck mes beaux ajustements habituels pis je me sens étrangère à mon véhicule après. C'est dur, ma vie.

Salut, je parle de mon auto même si tout le monde s'en fout.

Demain on va à Québec; faut que je sois chez mon amie-adulte à 7h. Oh boy.

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