27 avril 2010

Ne pas dormir, c'est trendy

Des fois j'ai vraiment l'impression que j'oublie comment dormir. Mais je sais pas quoi faire en attendant de m'en souvenir. Ça m'tente pas d'être sur Internet en ce moment. Mes yeux sont fatigués pis j'ai brisé une petite peau de doigt pis c'est tannant. Mon chat a pas de problème à dormir dans mes draps, pourtant. J'ai hâte que la semaine soit terminée, même si on est juste dans la nuit de lundi à mardi. Je m'auto-énerve de ne pas être davantage contente que cette semaine soit la dernière d'avril. En tout cas, je suis contente de ne pas être en fin de session. Mais tout le monde l'est pis j'me sens comme pu dedans. Faque j'suis pas dans ça, l'école pis toute, mais j'suis pas vraiment ailleurs ni dans autre chose. Je sais pas quoi dire aux gens. J'suis nulle part, c'est pas satisfaisant comme réponse, ça l'air.

Aussi, ça fait longtemps que je me pose la question, mais aujourd'hui ça me chicote un peu plus que d'habitude. Les gens qui prennent des anti-dépresseurs, des stabilisateurs d'humeur, des médicaments qui aident à ne pas virer fou, appelez ça comme vous voulez...comment ils savent, qu'il est temps d'aller voir un médecin et de demander de l'aide? Est-ce qu'ils se sentent malades? Comment on sait elle est où, la limite, ou plutôt comment on sait quand arrêter de la repousser tout le temps, par orgueil, genre? Ça dépend de quoi?

Y'a pas de vraie réponse à ça, je sais ben. Ça dépend des gens et de leur vie et de leurs antécédents et des circonstances et des capacités de chacun à gérer plein de choses et blablibla.

Anyway, on jase, là. C'pas comme si on parlait des vraies affaires ici, hein.

2 commentaires:

manouche a dit…

compter les moutons le soir,aller les visiter au champ le jour,une bonne cotelette à midi :anti dépresseur écolo.

Anne a dit…

À la base tu peux juste consulter parce que t'en ressens le besoin, et parler avec le dude ou la dudesse de tes questionnements sur les penules.

Le mot clé c'est surtout, si t'en ressens le besoin.