J'étais devant mon écran à me demander tout bonnement c'est quoi mon maudit problème de jamais savoir quoi écrire sur ce blogue, et pourquoi je finis toujours par écrire sur le fait que je n'écris pas assez ici. À quoi il sert, ce petit coin des Internets, si je ne l'exploite pas?
Et je pense qu'une partie du «problème» vient du fait que mon «rôle» ici est mal établi. Tsé dans la vie, je suis jeune mais pas tant que ça, je sais à peu près qui je suis, je sais ce que j'ai l'habitude de dire versus ce qui paraîtrait inhabituel venant de moi, je connais le bon ton de voix à employer selon les circonstances, je glisse familièrement dans les attitudes appropriées à adopter en fonction des gens que je fréquente, amis, parents, collègues.
Sauf qu'ici, il n'y a que moi, mais en même temps il y a tout le monde, n'importe qui, des inconnus pour qui c'est moi l'inconnue, mais aussi quelques personnes qui savent, qui sont capables de reconnaître les fausses notes et le pourquoi de cette phrase-ci ou de celle-là.
J'ai encore du mal, même après tout ce temps, à trouver mon équilibre. Des fois je m'en fous, pour ne pas dire que je m'en câlisse, mais des fois non, parce que des fois j'ai besoin de me rappeler comment respirer, il faut que je me répète sans cesse que ce n'est pas grave, que tout le monde s'en sacre ben plus que moi, et que je devrais juste faire ce qui me tente, fuck le reste.
Peut-être qu'à force de me le répéter je vais commencer à y croire, à un moment donné.
Et je pense qu'une partie du «problème» vient du fait que mon «rôle» ici est mal établi. Tsé dans la vie, je suis jeune mais pas tant que ça, je sais à peu près qui je suis, je sais ce que j'ai l'habitude de dire versus ce qui paraîtrait inhabituel venant de moi, je connais le bon ton de voix à employer selon les circonstances, je glisse familièrement dans les attitudes appropriées à adopter en fonction des gens que je fréquente, amis, parents, collègues.
Sauf qu'ici, il n'y a que moi, mais en même temps il y a tout le monde, n'importe qui, des inconnus pour qui c'est moi l'inconnue, mais aussi quelques personnes qui savent, qui sont capables de reconnaître les fausses notes et le pourquoi de cette phrase-ci ou de celle-là.
J'ai encore du mal, même après tout ce temps, à trouver mon équilibre. Des fois je m'en fous, pour ne pas dire que je m'en câlisse, mais des fois non, parce que des fois j'ai besoin de me rappeler comment respirer, il faut que je me répète sans cesse que ce n'est pas grave, que tout le monde s'en sacre ben plus que moi, et que je devrais juste faire ce qui me tente, fuck le reste.
Peut-être qu'à force de me le répéter je vais commencer à y croire, à un moment donné.
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